Après l’étape de Labé, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et l’Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP) poursuivent la vaste campagne de vulgarisation du code révisé des marchés publics et ses textes d’application à travers des ateliers.
Tout comme à Labé, l’atelier de Kankan réunit les directeurs régionaux des marchés publics, les secrétaires généraux des collectivités décentralisées et les directeurs des micro-réalisations (DMR) venus des régions administratives de Faranah, de N’zérékoré et de Kankan.
La campagne des appuyée financièrement par la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le Projet d’Appui à la Mobilisation des Ressources Internes et à la Formalisation des Entreprises (PAMORIFE). C’est l’Unité de Coordination et d’Exécution des Projets (UCEP), placée sous la tutelle du Ministère de l’Economie des Finances et du Plan qui assure la mise en œuvre du projet.
Profitant de l’ouverture des travaux de l’atelier de Kankan, le Directeur de cabinet du Gouverneur de la Région de Kankan, M Almamy Simbala Camara, a souligné dans son discours que « toutes les questions difficiles relatives à la gestion d’un certain nombre de contrats publics au niveau des collectivités seront mises sur table ». Dans la foulée de son intervention, le représentant du Gouverneur a rassuré les participants de l’appui et du soutien des autorités régionales pour la réussite des travaux de l’atelier.
Pour sa part, M Moussa Iboun Conté, en sa qualité de porte-parole du Conseil de Régulation de l’ARMP, est revenu sur les prérogatives dévolues aux missions et objectifs de l’ARMP ainsi que le Conseil de Régulation. Il a apporté des éclairages sur la vision de son institution, avant de revenir sur le caractère tripartite du Conseil de Régulation des Marchés publics, composé de neuf (9) membres, dont trois (3) de l’administration, trois (3) du secteur privé et trois (3) des organisations de la société civile.
Autre temps forts de cette cérémonie d’ouverture, l’allocution du Directeur général de l’ARMP qui est longuement revenu sur les raisons qui ont prévalu à la réforme du code des marchés publics. Monsieur Lamine Minos Camara a indiqué aux participants le rôle désormais dévolu à chaque structure de la commande publique, c’est le cas notamment de la responsabilisation effective des autorités contractantes (ministères et autres…) qui passent désormais les marchés en lieu et place, de la Direction nationale des marchés publics; (ii) de la création de la nouvelle Direction nationale du contrôle des marchés publics (DNCMP) placée sous la tutelle du Ministère de l’Economie, des Finances et du plan qui assure le contrôle a priori et à postériori de toutes les procédures de passation au niveau des autorités contractantes ; (iii) l’Autorité de Régulation des marchés publics (ARMP) comme son nom l’indique s’occupant dorénavant de la régulation indépendante du système de la commande publique. Notons par ailleurs, que le code révisé prévoit le retour de la redevance de régulation au sein de l’ARMP en vue d’assurer pleinement son rôle dans la commande publique.
Saisissant l’opportunité, la représentante du Coordonnateur de l’Unité de coordination et d’Exécution des Projets (UCEP), Mme Keita née Aissatou Bah a mis l’accent sur le renforcement des capacités des acteurs à travers les nouvelles dispositions du nouveau code des marchés publics qui s’avère selon elle, « nécessaire quant à la maîtrise parfaite de la nouvelle réglementation de la commande publique et qui motivent les partenaires techniques et financiers en l’occurrence la Banque mondiale et la BAD à accompagné la Guinée à travers le financement des projets confiés à l’UCEP. »
Aux termes de ces interventions, les participants ont rassuré les responsables et encadreurs (ARMP – UCEP) de leur engagement à restituer les acquis de cet atelier au niveau de leurs localités respectives afin que « les vieilles pratiques cessent au sein du système de passation des contrats publics ».
Synthèse : ARMP – UCEP- Service Communication, Relations Publiques MEFP